Les profileurs de performance analysent l’efficacité des jeux.
Le profilage de performance montre où ton application ou ton jeu ralentit. Il observe la cpu, la mémoire et les temps de chargement pendant l’exécution. Avec des chiffres et des graphiques clairs, tu repères des fonctions lourdes, des images trop grandes ou des boucles inutiles. C’est important car de petits retards s’additionnent et l’application semble collante ou cassée. En mesurant d’abord et en devinant moins, tu corriges ce qui compte et gardes une expérience fluide, même sur de vieux appareils.
Choisis un écran ou un niveau qui paraît lent, puis lance l’application avec le profileur ouvert. Enregistre une courte session pendant que tu cliques, fais défiler ou joues normalement. Arrête l’enregistrement et cherche des pics, ces hautes pointes qui marquent des délais. Ouvre un pic pour voir la liste des fonctions et trie par temps. Note les plus grandes entrées et répète pour confirmer le motif. Ce cycle simple évite les changements au hasard.
Cherche des zones stables et des zones bruyantes. Les stables vont bien. Les bruyantes montrent des sauts que l’on ressent. Zoome sur un saut et regarde quelles fonctions ont pris le plus de temps. Si un appel se répète souvent, mets en cache. Si beaucoup d’objets sont créés, réutilise les. Si les appels de dessin sont nombreux, regroupe les. Lire un graphique, c’est lire une histoire : qui a travaillé, combien de temps et combien de fois.
Traite d’abord le plus gros blocage. Réduis la taille des images, évite le travail caché et déplace les tâches lentes hors du fil principal. Remplace les boucles lentes par des recherches et évite les calculs répétés. Utilise le chargement paresseux pour retarder le lourd. Après chaque changement, profile de nouveau pour confirmer le gain. Un grand progrès clair vaut mieux que dix mini changements.
Crée un court parcours de test, comme ouvrir l’application, parcourir une liste et lancer un niveau. Exécute le sur un téléphone modeste, moyen et puissant. Note le temps par image et la mémoire. Si le bas de gamme perd des images, mets des textures plus légères ou des effets simples. Tester sur plusieurs appareils garde une expérience juste pour tous.
Profile tôt et souvent, pas seulement à la fin. Range les assets, supprime les fichiers inutiles et fixe des budgets pour la taille d’image et la mémoire. Ajoute de petits tests qui préviennent quand le temps par image grimpe. Écris des notes sur chaque correction pour que l’équipe apprenne. Ainsi la performance devient une routine, pas une course de dernière minute.
Un profileur de performance montre où le temps et la mémoire sont utilisés dans un jeu ou une appli. Il suit les pics CPU, GPU et de chargement et liste les scripts ou assets lents. Avec une vue claire, on trouve vite les goulots d’étranglement et on livre des builds fluides.
Lancez le jeu, démarrez l’enregistrement et jouez un niveau. Marquez les pics puis ouvrez les panneaux CPU, GPU et mémoire. Notez fonctions lentes et assets lourds. Corrigez un point, retestez et comparez. Cette boucle simple rend le travail de performance clair et régulier.
Commencez par la Timeline pour voir les pics, puis la Hierarchy pour trier les fonctions chaudes. Le GPU montre les draw calls, et Memory les fuites. Le panneau Réseau aide pour la latence. Ces vues offrent une carte simple pour chasser les soucis et lisser le jeu.
Les données du profileur se sauvent dans le dossier du projet ou un chemin AppData indiqué dans les réglages. Beaucoup d’outils exportent en JSON ou CSV et mettent les captures dans Captures. Gardez des copies dans le cloud pour partager aisément vos mesures.
Profilez tôt sur un petit niveau, puis après chaque gros changement. Testez chaque semaine sur un appareil modeste et surveillez les pics de frame time. Corrigez un point chaud à la fois. Ce rythme simple aide à livrer des builds rapides sur de nombreux appareils.
Commencez par le CPU, car la logique et les scripts bloquent souvent la frame. Si le CPU va bien, passez au GPU pour les appels de dessin et shaders lourds. Alterner au besoin marche aussi. Ce choix de focus aide le profileur à trouver vite des gains sans tâtonner.